Sahih Mouslim.

Avant-Propos - Table des matières - Classement numérique

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PRIERES DES DEUX FETES

1464. Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : J'ai assisté à la prière de fitr (accomplie au jour de la fête de la rupture du jeûne) avec l'Envoyé de Dieu ainsi qu'avec Abou Bakr, et Chacun d'eux la faisait avant de prononcer le sermon. Le transmetteur a ajouté : Il me semble encore voir Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) descendre (de sa chaire) vers l'endroit où les hommes avaient pris place et se mettre à marcher parmi leurs rangs (pour les égaliser) jusqu'à ce qu'il arrivât, accompagné de Bilâl, aux rangs des femmes. Quand il eut terminé la récitation de ce verset : Ô Prophète! Quand les Croyantes viennent te prêter serment d'allégeance, (et en jurent) qu'elles n'associeront rien à Dieu, il dit (en adressant aux femmes) : "L'êtes-vous aussi?". - "Certes oui, ô Envoyé de Dieu", répliqua une seule femme qui n'est pas connue du transmetteur. - "Faites donc l'aumône", poursuivit l'Envoyé de Dieu. Bilâl étendit alors son vêtement et dit : "Allez-y, que je sacrifie pour vous père et mère". Les femmes se mirent à jeter sur le vêtement de Bilâl leurs grosses bagues sans chaton et leurs anneaux.

1466. Jâbir Ibn 'Abdoullâh (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "Le jour de la fête de la rupture du jeûne, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) se leva et commença par faire la prière avant de prononcer le sermon. Quand le Prophète (صلى الله عليه وسلم) eut terminé son prêche aux fidèles, il descendit (du minbar) et se rendit auprès des femmes, tout en s'appuyant sur la main de Bilâl. Il les exhorta (à faire le bien); et Bilâl d'étendre son vêtement pour que les femmes y jettent leurs aumônes".

1468. Ibn Jurayj a dit : 'Atâ' m'a transmis que Ibn 'Abbâs et Jâbir Ibn 'Abdoullâh Al-Ansâri avaient dit : "On ne faisait pas d'appel à la prière ni au jour de la fête de la rupture du jeûne, ni à celui de la fête du sacrifice". Quand je l'ai interrogé plus tard sur le même sujet, il me répéta : "Jâbir Ibn 'Abdoullâh Al-Ansâri m'a transmis qu'au jour de la fête de la rupture du jeûne, on ne faisait pas un premier appel à la prière avant que l'imam ne vienne à la mosquée, ni après son arrivée. De même, il n'y a pas de second appel ni aucune sorte d'appel ni rien".

1471. Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : "Le Prophète, Abou Bakr et s'acquittaient de la prière de 'Id (faite à l'occasion des deux fêtes) avant de prononcer le sermon".

1472. D'après Abou Sa'îd Al-Khoudri (que Dieu l'agrée), Quand quand l'Envoyé de Dieu (صلى الله عليه وسلم) se rendait à la mosquée le premier jour de la fête du sacrifice ou de celle de la rupture du jeûne, il commençait par la prière. Lorsqu'il l'acheva et fit le taslîm (la salutation finale), il se tenait debout en faisant face aux fidèles assis dans les lieux des prières. S'il pensait à faire une expédition, il en informa les gens, et s'il y avait autre chose, il leur ordonnait de le faire. Il répétait souvent : "Faites l'aumône!" -c'étaient les femmes qui faisaient le plus l'aumône- puis il s'en allait.

Permission aux femmes de se rendre à la mosquée pour écouter le prône, en se séparant des hommes

1473. 'Umm 'Atiyya (que Dieu l'agrée) a dit : "Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) nous ordonna de faire sortir le premier jour des deux fêtes les nubiles et les vierges cachées aux regards pour se rendre à la mosquée. Il donna cependant l'ordre aux femmes indisposées de s'écarter de l'oratoire des musulmans".

Permission de se livrer à certains jeux le jour de la fête

1479. 'Aïcha (que Dieu l'agrée) dit : Abou Bakr entra chez moi pendant que j'avais deux jeunes servantes des 'Ansâr qui chantaient en répétant les poèmes de leur tribu inspirés par la bataille de Bu'âth. Ces deux filles ne faisaient pas métier de chanter. Abou Bakr s'écria alors : "Quoi! Des chants diaboliques dans la maison du Prophète (صلى الله عليه وسلم)!". C'était un jour de fête, et l'Envoyé de Dieu (صلى الله عليه وسلم) lui répliqua : "Ô Abou Bakr, chaque communauté a une fête et c'est la nôtre".

1485. Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) a dit : Alors que les Abyssins jouaient avec leurs javelots en présence du Prophète (صلى الله عليه وسلم), 'Omar Ibn Al-Khattâb survint. Quand il fit sur le point de ramasser quelques petits cailloux pour les lapider, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) lui dit : "Laisse-les".

DicoDinn - 2011/1431
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