Fiqh as Sunna.

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La prière

Les modalités de lecture du Coran après la fâtiha

Il est permis de lire n'importe quel passage du Coran après la fâtiha. Abû Hurayra rapporte ceci : " Nous avons conquis le Khurâsân avec trois cent querriers d'entre les Compagnons et,quand l'un de nous dirigeait la prière, il lisait quelques verset d'une sourate, puis il s'inclinait (rukû') ". Il est rapporté également qu'Ibn 'Abbâs lisait la fâtiha, puis la faisait suivre par un verset de la sourate La Vache dans chaque cycle de prière ". Ce récit est rapporté par ad-Dâraqutnî, qui l'a étayé par de fortes références. par ailleurs, Al-Bukhârî a donné ce titre : " Grouper deux sourates dans un cycle de prière, lire la fin des sourates et lire une sourate avant une autre ". Il est cité par référence à Ibn Al-Sâ'ib que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) lut la sourate 23, Les Croyants, au cours de la prière de l'aube (subh)jusqu'au moment où,citant Moïse et Aaron ou Jésus, il fut pris d'un accès de toux et fit l'inclinaison ". On rapporte également que le calife 'Umar lut cent vingt verset de la sourate La Vache dans le premier cycle de prière et une sourate d'entre les mathânî dans le second.

Quant à Al-Ahnaf, il lut la sourate 18,La Caverne, dans le premier cycle de prière et celle de Jonas (sourate 10) ou Joseph (sourate 12) dans le second. On rapporte également que ce même Al-Ahnaf accomplit la prière du subh en présence du calife 'Umar en récitant les sourates la Caverne et Jonas, ou Joseph. Par ailleurs, Qatâda lut les mêmes sourates dans les premier et deuxième cycles de prière.

Ibn Thâbit rapporte par référence à Anas qu'un homme parmi les Ansârs dirigeait la prière dans la mosquée de Qubâ' et, dans chaque cycle de prière, il commençait par lire la sourate du Monothéisme Pur (al-ikhlâs) : { Dis : C'est Lui Dieu, l'Unique...}, jusqu'à la fin de celle-ci. Ensuite, il poursuivait avec une autre sourate. Ses compagnons lui firent remarquerque la sourate du Monothéisme Pur suffisait et le dispensait de lire après elle d'autres sourates dans le même cycle de prière. Il leur répondit : " Je ne cesserai jamais de lire cette sourate ; si vous voulez que je dirige la prière de cette façon, je continuerai, sinon je vous laisse. Or ils répugnèrent à se séparer de lui car il était le meilleur parmi eux. Quand le Prophète (صلى الله عليه وسلم) arriva chez eux, il l'informèrent de cet incident. Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) demanda à l'homme en question : " Ôuntel, qu'est-ce qui t'empéche de faire ce que t'ordonnent tes compagnons ? Qu'est-ce qui t'oblige à lire cette sourate dans chaque cycle de prière ? " et lui, de répondre : " J'aime cette sourate ". Le Prophète (sawws) lui dit alors : " Ton amour pour elle te fera entrer au Paradis ".

Enfin, un homme originaire de Juhayna rapporte avoir entendu le Prophète (صلى الله عليه وسلم) lire dans la prière du subh : {Quand laterre sera secouée...} (la sourate 99) et ce, dans le premier et deuxième cycle de prière. Le rapporteur ajoute : " Je ne sais pas si le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a fait cela par oubli ou volontairement. "

lLa manière dont le Prophète (صلى الله عليه وسلم) récitait le Coran apres la fâtiha

Citons, à ce propos, le résumé d'Ibn Al-Qayyim concernant la manière dont le Prophète (صلى الله عليه وسلم) lisait le Coran après la fâtiha, il entamait une autre sourate, parfois longue, parfois courte, pour cause de voyage ou autre, mais le plus souvent, sa lecture était de longueur moyenne ".

La lecture de la prière de l'aube (fajr)

Au cours de la prière de l'aube, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) lisait entre soixante et cent versets. Dans cette même prière, il lisait parfois la sourate 50,Qâf,et celle des Romains (la sourate 30), suivi par celle de l'Extinction (la sourate 81): {Quand le soleil sera condensé en une sphère} suivie par celle du Tremblement (az-zalzala), dans les deux cycles de prière comme cité plus haut, ou bien encore les deux dernières sourates : " L'Aurore Eclatante (al-falaq) et " Les Hommes " (an-nâs), en particulier durant les voyages. Le vendredi, il lisait les sourates 32, La Prosternation, ou bien la sourate 76, L'homme, en entier. Il ne faisait pas ce que font de nombreuses personnes aujourd'hui, à savoir lire une partie de cette sourate et une partie de l'autre. Quant aux ignorants qui prétendent que la prière de l'aube, le jour du Vendredi, comporte une prèférence marquée pour la sourate de la prosternation (as-sajda),ceux-là se trompent lourdement. C'est pourquoi certains imâms répugnent à lire cette sourate en ce lieu. Il y a lieu de préciser que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) lisait les sourates La Prosternation et L'Homme en raison des récits qu'elles comportent sur le commencement de l'univers ainsi que sur son devenir, sur la création d'Adam, del'entrée au Paradis et en Enfer et de tout ce qui fut et adviendra le jour du Vendredi. Il récitait cela à l'aube de ce jour, pour rappeler aux musulmans les faits de ce jour, de même qu'il récitait lors des grands événements, comme les deux fêtes et le vendredi, les sourates 50 (Qâf), 54 (La lune), 87 (Le Trés Haut) et 88 (L'enveloppante).

La lecture du Coran au cours de la prière de midi (dhuhr)

Durant cette prière de midi, la lecture du Coran, après celle de la fâtiha, était longue, à tel point qu'Abû Sa'îd a dit : " quelqu'un pouvait partir jusqu'au cimetière d'Al-Baqî', régler ses affaires, retourner chez lui, faire ses petites ablutions et rattraper le Prophète (صلى الله عليه وسلم) dans son premier cycle de prière de midi tant il prolongeait sa lecture ".Ce récit est rapporté par Muslim. parfois, il pondérait sa lecture et récitait soit la sourate La Prosternation, soit la sourate le Très Haut (al-a'lâ), soit La Nuit (al-layl), soit La sourate 85, les Constellations (al-burûj), soit la sourate 86, l'Astre Nocturne (al-Târiq).

La lecture du Coran durant la prière de l'après-midi ('asr)

Durant cette prière, il est recommandé de réciter la moitié de ce que l'on a lu durant la prière demidi quand la lecture était longue, et à peu près la même quantité quand elle était courte.

La lecture du Coran durant la prière du coucher du soleil (maghrib)

Au cours de cette prière, le Prophète (صلى الله عليه وسلم), à la différence des autres prières, récitait des sourates longues, de moins longues, des courtes et des moins courtes. Des exemple réputés authentiques sont rapportés par ses Compagnons indiquant qu'il récitait quelques fois la sourate 7 (al-A'râf) dans les deux premiers cycles de prière, une autre fois la sourate 52 (at-Tûr), et une autre fois la sourate 77 (Al-Mursalât). Abû 'Umar Ibn 'Abd Al-Barr a dit : " Il a été rapporté que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a récité la sourate Al-A'râf durant la prièredu coucher du soleil, qu'il a récité aussi les sourates 37 (As-Saffât), 44 (Ad-Dukhân), 87(Al-A'lâ), 95 (At-Tin), 113-114 (Al-Mu'awwidhatân), ou encore la sourate 77 (Al-Mursalât). On rapporte aussi qu'il récitait des sourates plus courtes.

Cependant, la thèse selon laquelle il récitait constamment des sourates courtes durant cette prière est une opinion et un acte propres à Marwân Ibn Al-Hakam. Et c'est pour cela que Zayd Ibn Thâbit a contesté cette opinion en disant à ce dernier : " Pourquoi récites-tu des prières courtes durant la prière du maghrib, alors que j'ai entendu le Prophète (صلى الله عليه وسلم) réciter des sourates longues ? " Marwân lui demanda : " Et quelle est l'une de ces sourates ? " Zayd répondit : " La sourate " Al-A'râf " ". Ce hadîth a été rapporté par Abû Dâwûd, At-Tirmidhî, An-Nasâ'î et Ibn Mâja. An-Nasâ'î a rapporté de son côté selon 'Â'isha - Dieu l'agrée - que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) avait récité dans la prière du maghrib la sourate Al-A'râfqu'il avait divisée en deux parties sur deux cycles de prière. Ainsi, le fait de ne réciter que les sourates et les versets les plus courts durant la prière du maghrib va à l'encontre de la Sunna. C'est un acte qui remonte à Marwân Ibn Al-Hakam.

La lecture du Coran durant la prière du soir ('isha')

Au cours de cette prière, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) lisait Al-Tîn. On rapporte qu'il désigna pour Mu'âdh les sourates 91 (Ash-Shams), 87 (Al-A'lâ), 92 (Al-layl) et autres. Il lui reprocha, un jour, le fait d'avoir récité la sourate 2 (Al-Baqara) après avoir priè derrière lui.Or Mu'âdh,après être allé chez les Banû 'Amr, avait récité cette sourate après qu'une partie de la nuit fut passée. Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) lui dit alors : " Ô Mu'âdh ! Serais-tu un fauteur de troubles ? ". Les auteurs critiques se sont attachés à cette remarque et ne se sont pas préoccupésde ce qui était dit avant et après.

La lecture du Coran au cours de la prière du Vendredi

Le jour du vendredi, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) récitait en entier la sourate du Vendredi (S. 62) ou celledes Hypocrites (S. 63), ou encore l'Enveloppante (S. 88) et Le Très Haut (87). Quant à selimiter à la seule lecture de la fin des deux sourates qui commencent par : {Ô vous qui avez cru...}, c'est contraire à la guidance du Prophète (صلى الله عليه وسلم).

La lecture du Coran au cours de la prière des deux fêtes (celle de la rupture du jeûne et du sacrifice)

Quant à la lecture du Coran au cours de la prière des deux fêtes, on rapporte que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) récitait tantôt la sourate Qâf et la Lune en entier et tantot Al-A'lâ et Al-Ghâshiya. Telle est la voie suivie par le Prophète (صلى الله عليه وسلم) jusqu'à sa mort, et celle reprise par les quatre califes après lui. Il est avéré qu'Abû Bakr lut la sourate Al-Baqara en entier durant la prière de l'aube et la termina peu avant le lever du soleil. Comme ses compagnons lui firent remarquer que le soleil était prèsde se lever avant la fin de la prière, il répondit : " Si le soleil s'était levé, il ne nous aurait pas surpris inattentifs ". Quant à 'Umar, il récitait dans sa prière de l'aube, lejour des deux fêtes, les sourates Yûsuf (S. 12), An-Nahl (S. 16), Hûd, Al-Isrâ' (S. 17) et autres.

D'autre part, si les longues lectures du Prophète (صلى الله عليه وسلم) avaient été abrogées, ses Compagnons l'auraient su, ainsi que les critiques. Cependant, Muslim rapporte d'après Jâbir Ibn Samura que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) lisait au cours de la prière de l'aube la sourate Qâf, et après, il limitait la longueur de sa lecture. Il faut entendre par sa parole " après ", après la prière de l'aube, c'est-à-dire qu'il prolongeait la prière de l'aube plus que les autres, et que les prières qui suivaient étaient écourtées. Ce qui prouve cela, c'est la parle d'Umm Al-Fadl qui, ayant entendu Ibn 'Abbâs, réciter la surate Al-Mursalât,lui dit: " Ô mon fils, tu m'as rappelé, en récitant cette sourate, qu'elle est la dernière que j'ai entendue de la bouche du Prophète (صلى الله عليه وسلم) durant la prière du maghrib ".

Il reste que des hadîth attribués au Prophète (صلى الله عليه وسلم) eet considérés comme authentiques incitent à abréger la prière. Ce sont, entre autres : " Quiconque parmi vous dirige la prière, doit l'alléger ".

De son côté, Anas a rapporté que personne n'écourtait autant sa prière que le Prophète (صلى الله عليه وسلم). Cependant, l'allégement est une chose relative qui doit se référer à ce que faisait le Prophète (صلى الله عليه وسلم) et non au bon vouloir de ceux qui suivent l'imâm dans la prière.

En tout état de cause, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) n'ordonnait jamais de faire une chose puis de faire son contraire et il savait que derrière lui, dans la prière, se trouve des vieillards, des faibles et des gens pressés par quelques besoin.

Ainsi donc, il est établi que la prière écourtée était de règle chez le Prophète (صلى الله عليه وسلم) dans la prière en commun. Ceci est confirmé par le hadîth rapporté par An-Nasâ'î d'après Ibn 'Umar - Dieu les agrée, lui et son père - qui dit : " Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) nous ordonnait d'alléger la prière et, lorsqu'il dirigeait notre prière, il récitait la sourate 37, As-Saffât ". Ainsi, la récitation de la sourate 37 fait partie de l'allégement qu'il ordonnait de pratiquer.

La lecture d'une même sourate

Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) ne récitait pas constamment les même sourate dans la prière, sauf dans les prières du Vendredi et des deux fêtes. Abû Dâwûd rapporte qu'il n'est pas de courte ou de longue sourate qui ne fut récitée par le Prophète (صلى الله عليه وسلم) au cours des prières obligatores qu'il dirigeait. De même qu'il récitait en entier une sourate dans un même cycle de prière, il pouvait la récitait aussi dans deux cycles de prière ; il arrivait également qu'il récite le début d'une sourate et non son milieu, ou qu'il récite ses derniers versets.

Quant à la lecture de deux sourates dans un même cyucle de prière, il le faisait dans les prières surérogatoires, mais pas dans les prières obligatoires.par ailleurs, le hadîth d'Ibn Mas'ûd qui dit connaître les sourates pareilles à celles que récitait le Prophète (صلى الله عليه وسلم) par couple, dans chaque cyclede prière, à savoir Ar-Rahmân (S. 55) et An6Najm (S. 53) dans un cycle de prière, Al-Qamar (S. 54) et Al-Haqqâ (S. 69) dans un cycle, At-Tûr (S.52) dans un cycle et Ad-Dhâriyyât (S. 51) dans un autre, ou encore Al-Wâqi'a (S. 56) dans un cycle et Nun (S.68) dans un autre, ce hadîth, dis-je, ne précise passi cela était dans une prières obligatoires ou surérogatoires. C'est donc un hadîth qui emporte la probabilité.

Quant à dire que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) récitait une même sourate dans deux cycles de prières, c'est là un fait qu'il faisait rarement. Cependant, Abû Dâwûd rapporte qu'on a entendu le Prophète (صلى الله عليه وسلم) réciter Az-Zalzala (S. 99) dans la prière du matin au cours des deux cycles de prières, or celui qui a rapporté ce fait précise qu'il ne sait pas s'il s'agit là d'une omission de la part du Prophète (صلى الله عليه وسلم) ou d'un fait volontaire de sa part.

Le prolongement du premier cycle de la prière du matin (subh)

Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) prolongeait le premier cycle de prière plus que le second dans la prière du matin, en particulier, et dans chaque prière, en général. La raison en est que la lecture du Coran, à l'aube, est une lecture dont témoigne les Anges et que Dieu prend à témoins. On dit aussi que la récitation de l'aube est attestée par les Anges de la nuit et ceux du jour en même temps.

les deux interprétations sont fondées sur le fait que Dieu se rapproche de Ses créatures durant la nuit, et on ne sait pas si ce rapprochement dure jusqu'à l'achévement de la prière du matin ou bien jusqu'à l'arrivée de l'aube. Les deux points de vue sont également valables.

La prière du matin est prolongée pour plusieurs raisons : parce qu'elle ne comporte que deux cycles de prières ; parce qu'elle intervient à l'issue d'un sommeil réparateur et que les gens sont généralement reposés ; ou parce qu'ils n'ont pas encore entrepris leur journée de labeur ; ou en raison du fait qu'à cet instant de l'aube, une harmonie s'établit entre l'écoute, le parler et le coeur, loin des préoccupations de la vie quotidienne. Aussi, à ce moment-là, a compréhension du Coran est aisée et la réflexion sur le sens des versets est facilitée. Il se peut aussi que cette prière du matin soit prolongée parce qu'elle est un prélude au travail. Aussi a-t-elle été avantagée par une attention particulière.

Comment le Prophète (صلى الله عليه وسلم) récitait-il le Coran ?

Ibn Al-Qayyim a décrit cette récitation en disant que les syllabes longues étaient prolongées, qu'il s'arrêtait à la fin de chaque verset et que sa voix se prolongeait sur la dernière syllabe des versets.

Ce qui est apprécié au cours de la lecture du Coran

Il est recommandé de rendre sa voix agréable au cours de la lecture du Coran. Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit à ce sujet : " Embellissez vos voix par la lecture du Coran ". Il a dit aussi : " N'est pas des nôtres, celui qui ne récite pas le Coran d'une voix chantante ". Il a dit également : " Le meilleur des psalmodieurs du Coran est celui qui vous paraît craindre Dieu lorsque vous l'écoutez ". Enfin il a dit : " Dieu n'a pas été à l'écoute de qui que ce soit autant qu'Il a été à l'écouted'un prophète à la belle voix qui psalmodie le Coran ".

An-Nawawî signale qu'il est recommandé à celui qui récite le Coran dans ou en dehors de la prière, d'invoquer Dieu et Lui demander de lui accorder Ses bienfaits chaque fois que le passage de la récitation comporte un verset relatif à Sa miséricorde. De même le lecteur demandera la protection de Dieu contre le Feu, le châtiment, le mal et le blâmable,chaque fois qu'il passera par un verset qui évoue le supplice. S'il passe par un verset qui exalte Dieu, qu'il dise : " Que Dieu soit exalté " ou " Que Dieu soit béni, le Maître des univers " ou une autre invocation semblable.

Muslim rapporte d'après Hudhayfa Ibn Al-Yamân : " Je priais une nuit derrière le Prophète (صلى الله عليه وسلم) et celui-ci commença par réciter la sourate La Vache. Jeme dis alors : Il va s'arrêter au centième verset pour s'incliner, mais il continua sa lecture. Je me dis encore : " Il va achever la récitation de toute la sourate dans le premier cycle de prière ", mais il poursuivit sa lecture par la sourate La Famille de 'Imrân qu'il acheva pour entamer la sourate Les femmes qu'il récita entièrement. Chaue fois qu'il passait par un verset d'exaltation, il exaltait Dieu ; chaque fois qu'il passait par un verset d'invocation, il invoquait Dieu ; chaque fois qu'il passait par un verset incitant à demander la protection de Dieu, il Lui demandait Sa protection et un refuge auprès de Lui. "

Ainsi, il est établi que le récitateur du Coran dans la prière ou en dehors de celle-ci exalte, demande et cherche refuge auprès de Dieu. Ceci est recommandé pour celui qui préside la prière aussi bien que pour celui qui le suit ou encore pour celui qui la fait isolément, car il s'agit d'une invocation égale pour tout le monde, comme celle qui consiste à dire " Amen ".

Au demeurant, il est recommandé à celui qui récite {Dieu n'est-il pas le plus sage des juges ?} de dire : " Certes, et j'en suis témoin " ; à celui qui récite : {Cela (ne prouve-t-il pas) que Dieu est capable de ressuciter les morts ?}, de dire : " Certes, et j'en suis témoin " ; à celui qui récite ; {En quel message, après lui, vont-ils croire ?}, de dire : " Je crois en Dieu " ; à celui qui récite le verset : {Glorifie le nom de ton Seigneur, le Sublime}, de dire : " Gloire à mon Seigneur, le Sublime ". Le fidèle dira ces formules au cours de la prière ou en tout autre circonstance.

La lecture à voix haute ou à voix basse dans les prières

Il est recommandé au prieur de lire à haute voix au cours des deux cycles de la prière du matin et du Vendredi, ainsi qu'au cours des deux premiers cycles dela prière du coucher du soleil (maghrib), de la nuit ('isha'), des deux fêtes (rupture du jeûne et sacrifice), de l'éclipse et de la demande de pluie.

Par contre, la récitation est secrète dans les deux prières de midi (dhuhr) et de l'après-midi (al-'asr), dans le troisième cycle de la prière du coucher du soleil et dans les deux derniers cycles de la prière de la nuit.

Quant aux prières surérogatoires, il est recommandé pour celles du jour de ne pas faire à haute voix ; quant à celles de la nuit, le choix est laissé aux fidèles e les réciter à voix haute ou à voix basse. Cependant, il semble préférable derechercher le juste milieu à ce sujet. On rapporte que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) passa un jour devant Abû Bakr qui priait à voix basse et il passa devant 'Umar qui priait à voix haute. Quand ils furent réunis tous deux devant lui, il leur dit : Ô Abû Bakr, je suis passé devant toi, et tu priais à voix basse ". Abû Bakr répondit : " J'ai fais entendre Celui que j'implorais, ô Messager de Dieu ! ". Il se tourna ensuite vers 'Umar et dit : " Je suis passé devant toi et tu priais à voix haute ". 'Umar répondit : " C'est pour réveiller l'endormi et chasser le démon ". Et le Prophète (صلى الله عليه وسلم) de leur dire : " Ô Abû Bakr, élève un peu plus ta voix, et toi 'Umar, baisse un peu la tienne ". Cette tradition est rapportée par Ahmad et Abû Dâwûd.

S'il arrive que le fidèle oublie d'élever la voix quand il le faut ou de dire secrètement au bon moment, la prière demeure valable ; s'il se le rappelle au cours de sa lecture, qu'il se corrige immédiatement.

La récitation derrière l'imâm

Le principe veut que la prière ne soit valable que si la fâtiha a été lue dans chaque cycle de prière,qu'elle soit obligatoire ou surérogatoire. Cependant, celuiqui suit l'imâm n'est pas tenu de réciter la fâtiha, mais il doit écouter et fairesilence dans les prières faites à haute voix et ce, en application du verset suivant : {Quand le Coran est récité, écoutez-le et faite silence, peut-être sera-t-il fait miséricorde}. Par référence aussi à la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) : " Quand l'imâm commence la prière et dit : " Dieu est le plus grand ", dites après lui : " Dieu est le plus grand ", et quand il récite le Coran, prêtez l'oreille ". Ce hadîth est rapporté par Muslim.

Dans cette optique, on cite le hadîth suivant : " Celui qui suit un imâm (dans la prière), la récitation de celui-ci compensera la sienne " C'est-à-dire que la lecture de l'imâm dispense le fidèle qui le suit de lire à haute voix dans la prière.

Cependant, dans les prières faites à voix basse, le fidèle qui suit l'imâm est tenu de réciter la fâtiha ; cette récitation est également obligatoire dans les prières faites à haute oix si lefidèle qui suit l'imâm n'arrive pas à entendre ce dernier. Abû Bakr Ibn Al-'Arabî estime que ce qui prévaut, c'est de réciter dans les prières faites secrétement ; quant aux prières faites àhaute voix, la lecture, pour celui qui suit l'imâm, n'y est pas autorisée pour trois raisons :

- La première est que cette pratique était courante chez les habitants de Médine et que c'est une prescription coranique déterminée dans le verset suivant : {Quand le Coran est récité, écoutez-le et faites silence}. Enfin, cette pratique est étayée par la tradition et plus précisément par deux hadîth, dont celui de 'Imrân Ibn Husayn qui rapporte que le Prophète (صلى الله عليه وسلم), entendant un homme lire derrière lui :{Glorifie le nom de ton Seigneur, le Sublime}, lui dit : " J'ai su que quelques-uns parmi vous me disputent la récitation de cette sourate ".

- La deuxième raison réside dans le verset qui stipule : {Quand le Coran est récité, écoutez-le}.

- La troisième est qu'il n'y a pas lieu de lire en même temps que l'imâm. Mais quand la récitation se fait-elle ? Si on nous dit qu'elle a lieu durant le silence de l'imâm,nous rétorquons que l'imâm ne se tait pas, d'ailleurs, comment peut-on bâtir une obligation sur ce qui ne l'est pas, d'autant plus qu'une solution existe dans les prières à haute voix, consistant à réciter dans son for intérieur en réfléchissant et en raisonnant. Cela est conforme au Coran, au hadîth du Prophète (صلى الله عليه وسلم), à la sauvegarde du culte de l'Islam, à l'application de la tradition (Sunna) et, enfin, au principe de préférence. Tel est l'avis d'Az-Zuhrî, de Mâlik, d'Ahmad, etc.

6- Dire : " Dieu est le plus grand " en changeant de position au cours de la prière

On dit : " Dieu est le plus grand " chaque fois qu'on s'incline, qu'on se prosterne, qu'on se relève ou qu'on s'assied, sauf quand on se relève de l'inclinaison, auquel cas on dit : " Dieu a entendu celui qui L'a loué ". Ibn Mas'ûd rapporte à ce sujet qu'il a vu le Prophète (صلى الله عليه وسلم) dire : " Dieu est le plus grand " chaque fois qu'il s'inclinait, se relevait, se mettait debout ou s'asseyait. ". Ce hadîth est rapporté par Ahmad qui ajoute que les quatre califes ont fait la même chose, ainsi que les Compagnons et ceux qui vinrent après eux parmi les pieux Anciens et l'ensemble des exégètes. Abû Hurayra décrit ainsi la prière du Prophète (صلى الله عليه وسلم) : " Quand il voulait accomplir la prière il disait : " Dieu est le plus grand ". Il répétait : " Dieu est le plus grand " au momentoù il s'inclinait. Ensuite, en se redressant, il disait : " Dieu a entendu celui qui L'a loué " et, avant de se prosterner, il disait, tout en se tenant droit : " Seigneur, à Toi la louange ". Après quoi, il se prosternait en disant : " Dieu est le plus grand " ; en relevant la tête, il répétait : " Dieu est le plus grand ". Il se prosternait une seconde fois, en répétant : " Dieu est le plus grand " et également en se relevant pour se mettre debout, il disait : " Dieu est le plus grand ". il en faisait de même dans chaque cycle de prière ". Abû Hurayra termina sa description de la prière du Prophète (صلى الله عليه وسلم) en disant qu'il s'agissait de la prière que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) accomplit jusqu'à la fin de ses jours. Al-Bukhârî et Ahmad rapportent que le Compagnon 'Ikrima dit un jour à Ibn 'Abbâs qu'il avait fait la prière derrière un vieillard stupide qui avait répété la formule " Dieu est le plus grand " vingt deux fois ; il la répéta chaque fois qu'il se prosternait ou qu'il relevaitla tête. Et Ibn 'Abbâs de lui répondre : " Telle était effectivement la prière d'Abû Al-Qasim (le Prophète (صلى الله عليه وسلم)). Par ailleurs, il est préférable de prononcer la formule " Dieu est le plus gran " au moment où l'on chane de position.

7- De la manière dont on s'incline dans la prière

En matière de rukû', ou encore d'inclinaison, il faut simplement se courber de façon à joindre les deux mains aux deux genous. Cependant, la tradition (Sunna) détermine cette inclinaison en précisant que la tête doit se trouver sur le même ligne que le postérieur, que les mains doivent être appuyées sur les genoux, que les bras doivent être écartés des flancs, que les doigts des mains doivent être écartés sur les genoux et que le dos doit être bien tendu (horizontalement). Ahma, Abû Dâwûd et An-Nasâ'î rapportent que 'Uqba Ibn 'Âmir s'inclina en écartant ses mains de ses flancs, puis il appuya sesmains sur ses genoux, avant d'écarter les doigts des mains autour de ses genoux en disant : " C'est ainsi que j'ai vu le Prophète (صلى الله عليه وسلم) prier ".

En outre, d'après Humayd, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) se courbiat de façon équilibrée ; il ne penchait pas la tête vers le bas et ne la levait pas vers le haut ; ses mains étaient posées sur ses genoux qu'il semblait empoigner ". Ce propos est rapporté par An-Nasâ'î.

En outre, Muslim rapporte d'après 'Â'isha - Dieu l'agrée - que lorsque le Prophète (صلى الله عليه وسلم) se courbait, il ne dressait pas sa tête etne l'ajustait pas ; mais il prenait une position intermédiaire.

De son côté, 'Ali Ibn Abî Tâlib, décrivaient l'inclinaison avec plus de détail, rapporte : " Si l'on avait voulu poser une tasse remplie d'eau sur le dos du Prophète (صلى الله عليه وسلم) alors qu'il était en position inclinée,elle n'aurait pas bougée ". Ce hadîth est rapporté par Ahmad et Abû Dâwûd.

8- Les invocations à formuler au cours de l'inclinaison

Il est recommandé d'invoquer en ces termes : " Gloire et pureté à mon Seigneur le Sublime ". Cette évocation est confirmée par le hadîth rapporté par Abû Dâwûd qui précise les circonstances de la recommandation de cette évocation : " Quand le verset {Proclame donc la gloire et la pureté du nom de ton Seigneur, le Très Grand} fut révélé, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) dit : " Récitez cette invocation dans votre inclinaison ". Quant à l'expression : " Gloire et pureté à Dieu, le Sublime et qu'Il soit loué ", elle est rapportée par différentes voies considérées dans leur ensemble comme des sources faibles. Toutefois, Ash-Shawkânî estime que ces différentes voies se renforcent les unes les autres et celui qui se limite à glorifier simplement Dieu sans Le louer est autant dans la bonne direction que celui qui prononce d'autres formules d'invocation, dont celles-ci :

- 'Alî Ibn Abî Tâlib rapporte que le Prophète (صلى الله عليه وسلم), quand il s'inclinait, disait : " Mon Dieu, c'est pour Toi que je m'incline ; en Toi j'ai cru ; à Toi je me soumets ; Tu es mon Dieu et je me recueille humblement devant Toi qui est le Maître des univers, avec mon ouïe, mon regard, ma moelle, mes os, ma moelle, et tout ce que supportent mes pieds. " Ce hadîth est rapporté par Ahmad, Muslim et Abû Dâwûd.

- 'Â'isha, la mère des croyants - Dieu l'agrée -, rapporte quant à elle: " Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) disait au cours de son inclinaison : "Ô Toi qui est exempt de toute imperfection, Très Saint, ô Toi qui est le Seigneur des Anges et de l'Esprit (Gabriel). "

- 'Awf Ibn Mâlik Al-Ashja'î rapporte qu'une nuit il accomplit laprière nocturne (qiyyâm) avec le Prophète (صلى الله عليه وسلم) et celui-ci récita la sourate La Vache. Au cours de son inclinaison, il dit : " Gloire à Celui qui détient la toute-puissance, la souveraineté absolue et qui se réserve exclusivement l'orgueil et la grandeur. ". Ce dire est rapporté par Abû Dâwûd, An-Nasâ'î etAt-Tirmidhî.

- Selon 'Â'isha - Dieu l'agrée - également, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) disait souvent dans son inclinaison et sa prosternation : " Gloire et pureté à Toi mon Dieu, notre Seigneur et par Ta louange ". Elle ajoute que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) appliquait en cela les paroles de Dieu dans le verset suivant : {Proclame la gloire et la louange de ton Seigneur et prie-le de t'absoudre}. Ce hadîth est rapporté par Ahmad et Al-Bukhârî.

9- Les invocations à prononcer au moment de se relever de l'inclinaison

Il est recommandé pour quiconque prie, en dirigeant la prière, en suivant l'imâm ou bien en priant seul, de dire en se relevant de l'inclinaison : " Dieu à entendu celui qui L'a loué ". Une fois debout et droit, il prononcera : " Dieu soit loué " ou bien : " Dieu, notre Seigneur, soit loué ". Al-Bukhârîet Muslim rapportent, en se référant à Abû Hurayra, que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) disait quand il redressait son dos après l'inclinaison : " Dieu a entendu celui qui L'a loué ". Ensuite, il disait,après s'être mis debout : " Notre Seigneur, à Toi lalouange ". Al-Bukhârî rapporte d'après Anas ce qui suit :"Quand l'imâm prononce à haute voix : " Dieu a entendu celui qui L'aloué ", dites après lui : " Mon Dieu, notre Seigneur, à Toi la louange. "

Certains savant pensent que celui qui suit l'imâm dans la prière n'est pas tenu de prononcer la formule : " Dieu a entendu celui qui L'a loué ". Mais il doit dire : "Dieu, Notre Seigneur soit loué ", lorsqu'il entend l'imâm dire :" Dieu a entendu celui qui L'a loué ". Ces précisions sont conformes au hadîth rapporté par Ahmad d'après Abû hurayra qui dit : " Le Prophète (صلى الله عليه وسلم)a dit: " Quand l'imâm dit : Dieu a entendu celui qui L'a loué ", dites à votre tour : " A Toi la louange notre Seigneur ", et sachez que celui qui prononce cette invocation en même temps que les Anges, verra tous ses péchés passés pardonnés ".

Il y a lieu de noter une différence d'interprétation entre les jurisconsultes en ce qui concerne le fait, pour celui qui suit l'imâm, de dire après lui : " Dieu a entendu celui qui L'a loué " et dire ensuite : " Notre Seigneur, à Toi la Louange ". Les uns préconisent de grouper ces deux invocations qui seront prononcées par le fidèle en prière derrière l'imâm, et ce en raison de l'injonction contenue dans le hadîth authentique suivant : " Priez comme vous me voyez prier ". D'autres jurisconsultes ne premettent pas le groupement de ces deux invocations en tel cas. Leur argument rside dans le fait que la formulation : " Dieu a entendu celui qui L'a loué ". est prononcée par l'imâmà haute voix,tandis que la formulation suivante :" Notre Seigneur, à Toi la louange " est prononcée secrètement par l'imâm.Aussi,ces jurisconsultes pensent-ils que celui qui suit l'imâm : " Notre Seigneur, à Toi la louange ". Cependant, l'attention est attirée sur la possibilité de louer Dieu en formulant,en plus, d'autres invocations de louanges après s'être redressé de l'inclinaison.Voici quelques hadîth se rapportant à cela :

- Rifâ'a Ibn Râfi' a dit : " Nous fîmes la prière derrière le Messager de Dieu (صلى الله عليه وسلم). Dès qu'il se releva de sa prosternation, il dit : " Dieu a entendu celui qui L'a loué ". Aussitôt après, un homme dit : " Que Dieu soit loué par des louanges nombreuses, bonnes et bénies ". A la fin de la prière, le Prophète (صلى الله عليه وسلم) demanda : " Qui a parlé tout à l'heure ? ". L'home répondit :" C'est moi, ô Envoyé de Dieu ". Le Messager de Dieu (صلى الله عليه وسلم) lui dit alors : "J'ai vu entre trente trois et quarante anges se précipiter, chacun voulant être le premier à transcrire cette formule ". Ce hadîth est rapporté par Ahmad, Al-Bukhârî et d'autres.

- Alî Ibn Abî Tâlib rapporte que lorsque le Prophète (صلى الله عليه وسلم) se relevait de l'inclinaison, il disait : " Dieu a entendu celui qui L'a loué ! Seigneur, c'est à Toi que revient la louange, autant de fois que les cieux comportent de créatures, autant de fois que la terre en comporte et autant de fois que Tu le désiresen plus de cela ". Ce hadîth est rapporté par Ahmad, Muslim, Abû Dâwûd et At-Tirmidhî.

- D'après 'AbdAllah Ibn Abî Awfâ, lorsque le Prophète (صلى الله عليه وسلم) se redressait après l'inclinaison, il faisait cette invocation : " Dieu soit loué autant de fois que les cieux comportent de créatures, autant de fois que la terre en comporte et autant de fois que Tu le désires en plus de cela. Mon Dieu, purifie-moi par la neige, la grêle et l'eau fraiche ! Mon Dieu, purifie-moi des péchés et lave-moi de ces péchés comme on lave le linge blanc de ses saletés ". Ce hadîth est rapporté par Ahmad, Muslim, Abû Dâwûd et Ibn Mâja.

- Abû Sa'id Al-Khudrî a dit : " Lorsque le Prophète (صلى الله عليه وسلم) disait : " Dieu a entendu celui qui L'a loué ". Il ajoutait : " A Toi la louange, notre Seigneur, autant de fois que les cieux comportent de créatures, autant de fois que la terre en comporte et autant de fois que Tu le désires en plus de cela. Tu es digne d'éloges et digne d'être glorifié. Ce sont les paroles les plus vraies qu'un adorateur puisse proférer, et nous sommes tous Tes adorateurs. Ô mon Dieu, rien ne peut faire obstacle à ce que Tu as donné, nul ne peut donner ce que Tu retiens, et la fortune de l'homme riche ne lui sera d'aucune utilité [s'il vient à Dieu sans pièté et sans morale]. Cette tradition est rapporté par Muslim, Ahmad et Abû Dâwûd.

- Un hadîth authentique rapporte qu'après avoir dit : " Dieu a entendu celui qui L'a loué ". Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) disait : " Louange à Mon Dieu, louange à Mon Dieu ", de façon à égaliser la durée de l'inclinaison avec celle de la position debout.

DicoDinn - 2011/1431
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